Texte de Carol Zalberg

Mise en scène de Gerardo Maffei

Assistante à la m.e.s.  Francesca Cominelli

Avec Fatima Souhaila Manet

écriture gestuelle: Sonia Alcaraz Cartagena

Scénographie : Marta Pasquetti  

en collaboration avec Federica Buffoli
Création des musiques originales : Lorenzo Pagliei
Création Lumières : Boris Van Overtveldt

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Production Théâtre de Belleville 

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Photo Guendalina Flamini

 

Seul en scène. "Le récit d’exil d'un père et sa fille, dont les deux voix, mues par une énergie d'entrailles et tissées sur le fil du rasoir, disent l’abîme qui les sépare : la rage urbaine de la jeune Adama face au mutisme résigné de son père, qui voit comme une malédiction la mort arriver par la main de sa fille inculpée pour un incendie dans la cité." ACTE SUD

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Espace scénographique

 

Dans un espace onirique, une structure se développe en hauteur: un lit/trône démesuré. Le lit, symbole de protection, nid, et le trône, symbole du pouvoir et de l’opulence. Cette dualité de symboles, génère une structure ambitieuse mais à l’apparence fragile et instable. Le sommier, sans matelas, permets le jeu de l'acteur et amplifie la sensation d'instabilité, et vulnérabilité. Un tapis des plumes accrois l'idée d'intemporalité de l'espace. 

Le décor se transforme au fer à mesure du récit. La structure métallique se transforme en navire, en cage, en obsevador du monde, en nid perché de protection contre un monde qui nous ne reconnaissions plus comme le nôtre. Les plumes tombent sans cesse au mouvement de la structure, elles nous rappellent l’incendie, la fragilité, le mythe d'Icare et de son père Dédale.

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