GHAZAL //
CIE JOURS DANSANTS
Scénographie / Construction
Chorégraphie, écriture : Marjory Duprés
Avec : Nelly Pulciani, Dalia Naous, Mahmoud El Haddad
Réalisation documentaire : Tiffany Duprés
Regard dramaturgique : Sarah Di Bella
Musique : Guillaume Léglise
Lumière, régie : Manuel Desfeux
Scénographie : Marta Pasquetti
Costumes : Marion Xardel
Vidéo : Nicolas Comte
Photo @Tiffany Dupres
Croquis @Marta Pasquetti
Coproductions :
M.A.L de Laon, CCN de Roubaix -
Avec le soutien de : l’Atelier des Artistes en Exil, l’Atelier de Paris CDCN, le TAG Théâtre, Théâtre Ouvert - Centre national des dramaturgies contemporaines, La Manekine - Scène Intermédiaire des Hauts de France, la DRAC Hauts-de-France et la Région Hauts-de-France, le Théâtre Massenet, le festival Syrien n’est fait, le 104, la Briqueterie CDCN...
Ghazal me dit :
« Je ne veux pas parler d’exil.
Personne ne peut comprendre l’exil, sauf si tu l’as connu.
Tu ne peux pas savoir ce que ça fait de porter tes souvenirs et ton passé avec toi,
tout le temps. Tu repars de zéro, comme si tu venais de naitre. ».
Espace scénographique
Le partis-pris a été celui de créer une dramaturgie de l’espace lié principalement au concept d’espace
intérieur et d’espace extérieur.
L’espace intérieur comme espace collectif d’intimité, dans lequel plusieurs intimités /individualités puissent
se rejoindre pour créer un seul récit. Un espace extérieur qui peut-être celui d’un extérieur réel – la guerre,
la rue, les places de la révolution – mais aussi l’au-delà, l’espace de la mémoire, de l’imaginaire, du possible.
Un fragment de mur, un coin de maison, rappelle ce qui a été une fois un foyer habité. Ce fragment
représente ce qui reste mais aussi un point de départ pour la reconstruction.
Une frontière mobile entre le dedans et le dehors.
À travers un mouvement tel le battement d’aile d’un papillon le mur ouvre l’espace au regard,
invite le spectateur à rentrer dans l’intimité des personnages ou clôture l’espace créant une frontière
infranchissable entre le spectateur et ce qui se produit derrière le mur.