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MI-LIEU / INSTALLATION // FESTIVAL DÉDALE

 


 

Soit d’un côté le lieu, qui s’inscrit du topos, d’un territoire, d’une culture et d’un autre côté nulle part, qui s’inscrit dans l’utopie, l’ailleurs, ce qui n’existe pas. « Le lieu de nulle part » inclut aussi une notion de déplacement, de transport vers cet ailleurs familier. 
L’œuvre tente d’intégrer le paradoxe de cette thématique en créant un espace reconnaissable dans son esthétique et appropriable dans son concept par le visiteur, mais qui en même temps lui serait étranger. L’installation propose donc d’« habiter » momentanément le ciel.
Le visiteur, au bout d’un couloir, trouvera une porte vers une pièce enchâssée dans la végétation. Cette pièce existe mentalement par le fait que la porte est un élément culturel connu de tous et que son usage est inscrit dans le conscient commun comme donnant accès a un lieu. Le visiteur une fois entré se retrouvera sur un miroir avec au-dessus de lui une autre porte ouverte sur le ciel. L’installation définie donc un espace de projection poétique, c’est un dispositif de transport du visiteur dans une nulle part celui d’une mise en abîme de l’infini du ciel par le miroir au sol.
Le visiteur au mi-lieu de nulle part, dans cette pièce imaginaire, entre deux portes comme unique véhicule.


 

Installation / LAND ART / Construction /  Marta Pasquetti et Nicolas Atlé

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