SI TU N’ÉTAIS PAS DE MARBRE /
CIE HIPPOCAMPE // TVH
Scénographie / Construction / Costumes
Mise en scène de Luis Torreao
Avec Sonia Alcaraz, Mélody Maloux, Guillaume Le Pape et Luis Torreao.
Regard extérieur : Lola Atger
Scénographie : Marta Pasquetti
Construction décor : Frank Ottegen et Marta Pasquetti
Création des musiques originales : Robin Gentien avec la participation de Apolline Kirklar
Création Lumières : Leslie Horowitz
Maquillage : Kristiné Maquilleuse
Photo Peggy Riess
Avec le soutien du Musée Camille Claudel.
Coproduction l'Odyssée - scène conventionnée Art et Création Perigueux; Théâtre Victor Hugo de Bagneux.
Une nuit, dans un atelier de sculpture, les statues d’August Rodin et Camille Claudel prennent vie.
Une création de théâtre gestuel avec quatre interprètes. Le fil conducteur est l’histoire de Rodin et Claudel, sculpteurs et amants.
Le rapport du sculpteur avec son œuvre, le mythe de Pygmalion, mais aussi la passion amoureuse et le rôle d’une femme sculptrice talentueuse à la fin du XIXe siècle. Nous revivons, à travers un enchaînement de cauchemars et de souvenirs de Claudel, leur vie ensemble et, à travers les corps et les gestes, le rapport avec la matière, la sculpture et la création.
Espace scénographique
Un atelier abandonné, un lieu atemporel, l'espace de la mémoire dans lequel les souvenirs s'animent. La toile de fond ainsi que la verrière sont des éléments vivants de ce cauchemar, ils s'animent et ils changent d'état selon la dramaturgie. La toile est à la fois matière solide, mur d'atelier et ,allumée , elle se dématérialise en devenant ainsi fond vivant d'un cauchemar. Une verrière laisse passer la lumière de la lune dans l'espace de l'atelier, parfois elle s'anime de reflets, elle démultiplie les visions. Quand les statues prennent vie leur présence cauchemardesque est soulignée par les ombres projetées sur le mur et par leurs reflets déformes. Sur le plateau les objets des scènes sont représentés par des podiums géométriques en pierre qui accompagnent la courbe des corps qui le manipulent. Aimantés entre eux, ils se comportent comme de la matière modulable.